L'histoire
L'histoire de l'Histoire du Manoir de Cahan
Construite sur un site Gallo Romain en 1450, le Manoir de CAHAN fut la demeure successive de personnes liées à l'Histoire de France.
Le Connétable de France, Bertrand DU GESCLIN (1320-1380) à la tête de l'armée du Roi de France Charles V le Sage, (1338-1380) est passé à Grand Fougeray qui se situait, à l'époque, à l'emplacement même du Domaine de CAHAN laissant mystères et secrets...
Le Manoir de CAHAN est ornée d'une tour octogonale médiévale avec une bouche à feu servant à faire fuir l'assaillant.
Un souterrain secret, des murs épais, une charpente cathédrale, tout est d'origine dans ce haut lieu du moyen âge venu jusqu'à nous.
Propriété successive de plusieurs familles, de 1670 à 1840, il n'aura appartenu qu'à des femmes durant six générations féminines successives, c'est encore le cas de nos jours...
La précédente femme à la tête du Domaine de Cahan a été Emma Marie, fille de Charles Vincent de BOISGUEHENNEUC.
Ils reposent pour l'éternité au cimetière de Grand Fougeray où chaque année, les actuels propriétaires vont fleurir leurs tombes anciennes.
D'importants travaux de restauration ont été entrepris de 2006 à 2016 par l'actuelle propriétaire, Madame Nathalie SOULAS de COEUR et son père Gérard, après plus de 150 ans d'abandon de ce joyau médiéval, conséquence de l'épisode révolutionnaire de 1789.
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L'armée aux dragons
Charles Vincent du BOISGUEHENNEUC, est né à Landeronde, à Grand Fougeray, en 1758, et mort à CAHAN en 1831.
Chevalier, Seigneur de la cour de BRÉHIN en CONQUEREUIL, COIGNE, CAHAN, VILLENEUVE en FOUGERAY.
En 1775, âgé de 17 ans, il fut un des pages du roi de France, LOUIS XVI et passa sa vie à cheval.
Il est aussi Lieutenant de l'Armée aux Dragons, servant dans le Régiment Royal de deux-Ponts sous les ordres du Duc Christian IV de Deux Ponts, Colonel Commandant le Régiment.
Charles Vincent de BOISGUEHENNEUC émigra pendant la révolution française à Saint Domingue, dans les Caraïbes, et, à son retour, ne put rentrer que dans ses terres de CAHAN, tous ses autres biens ayant été vendus nationalement dans la tourmente révolutionnaire.
Il eut trois enfants dont deux sont morts prématurément.
C'est donc à sa mort, en 1831, qu'il laisse le Domaine de CAHAN à sa fille unique Emma Marie.
Elle a fait construire une extension du Manoir de CAHAN dont on peut lire encore aujourd'hui l'inscription sur un fronton de porte qui mène au Manoir.
Elle n'aura, à son tour, pas d'enfant et laissera le Domaine de CAHAN à son cousin germain JAMES-ARTHUR de BOISGUHENNEUC (fils de GUÉTHÉNOC-ÉON) en 1840.
A sa mort en 1868 ce dernier laissera CAHAN à son fils et le domaine tomba dans l'abandon jusqu'à sa restauration récente.
La famille du BOISGUEHENNEUC donna un écuyer et une dame d'honneur à Anne de Bretagne.
De nos jours, un cheval de la Garde Républicaine passe des jours heureux au Domaine de CAHAN en compagnie d'autres chevaux et d'un écuyer...
Un clin d'oeil d'un cheval à ses ancêtres de la Garde Royale. D'ailleurs, on peut apercevoir, parfois, au petit matin, se promener un cheval entre écuries et chemins du Manoir de CAHAN.